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Sud CT Région Occitanie : Mini CST du 9 juillet 2024 : retours du syndicat SUDCT

Mini CST du 9 juillet 2024 : retours du syndicat SUDCT

A la demande des organisations syndicales, les instances et groupes de travail prévus en juin et début juillet ont été reportés à la rentrée.
Un mini CST a eu lieu le 9 juillet, avec ENCORE une réorganisation...

Publié le 9 juillet 2024

Évènements associés

  • Mini CST du 9 juillet 2024 : ordre du jour : le mardi 9 juillet 2024
Intervention préalable de SUDCT

Aujourd’hui, c’est une nouvelle période qui doit s’ouvrir tant au national qu’au sein de notre collectivité en termes de progrès social.
En effet, nous avons temporairement repoussé le pire, mais pour l’écarter définitivement de notre chemin collectif, il faut que les espoirs immenses de changements se concrétisent rapidement par des actes.

Ces espoirs et ces besoins de changement de trajectoire existent tant envers le prochain gouvernement, qu’envers notre exécutif.
Ces dernières années, nous avons dénoncé la dégradation des conditions de travail tant dans les lycées que dans les services. Si la résignation a cédé le pas à la colère, l’état des troupes reste préoccupant.

En effet, le mal-être, le manque de reconnaissance, les sous-effectifs et les tensions qui en découlent dans le travail, mais surtout la fin de non- recevoir à nos alertes et la fermeture de toute perspective d’amélioration attendue et demandée par nos organisations syndicales font le terreau de la déception et de la recherche d’alternative, même la pire.

Le contexte politique et médiatique national a eu pour effet de libérer la parole raciste, sexiste et homophobe sur le lieu de travail.

Ainsi, nous avons constaté ces dernières semaines que dans certaines salles de repos, dans certains vestiaires ou services, des propos ouvertement racistes ont été tenus, parfois devant des collègues racisé.e.s. Pour SUD, cela n’est pas acceptable. Des personnalités politiques comme M. Kamel CHIBLI ont été victimes de propos racistes ces derniers jours. Notre syndicat lui apporte tout son soutien, et soutien également l’ensemble des agent.e.s qui sont les victimes silencieuses et quotidiennes de ce même racisme, sans le dénoncer par crainte de créer des conflits dans leurs équipes de travail, voire de perdre leur poste s’ils ou elles sont contractuel.le.s.
Nous rappelons que les propos racistes sont répréhensibles par la loi.
Nous rappelons également que ces tensions sont exacerbées par la dégradation des conditions de travail à la Région.

Pour SUD, il est temps de redonner espoir aux agent.e.s, de leur montrer que notre collectivité peut améliorer leurs conditions quotidiennes de travail et reconnaître pleinement leurs métiers, leur engagement, et leur carrière.

Dans ce contexte, le syndicat SUDCT de la Région Occitanie revendique :

- Des embauches massives à commencer par celle des contractuel.le.s, des contrats de projets, des apprenti.e.s, et la mise en place d’un système de remplacement systématique des absent.e.s
– L’arrêt immédiat des grandes réorganisations des services et des directions, et la réintégration des missions régionales transférées aux satellites ainsi qu’aux entreprises dans les lycées et CREPS
– La reconnaissance des qualifications et des métiers, leur juste rémunération via une refonte des primes, et le renoncement à la mise en place de la prime au mérite (CIA)
– L’augmentation à 100% des ratios d’avancement, et leur respect
– La révision des Lignes Directrices de Gestion sur les critères d’avancement et de promotion et la mise en place d’un avis transparent et motivé en cas de refus
– L’augmentation des moyens dédiés à la politique sociale (aides au logement, au transport, mutuelle) et de la subvention au COS
– L’amélioration du quotidien du travail : mise à disposition de véritables salles de pause et vestiaires, de parkings, d’une restauration collective administrative à Montpellier comme à Toulouse…
– L’amélioration des conditions de travail avec comme objectif général la baisse de la charge de travail et à terme, la baisse du temps de travail.
– Le renforcement de la prévention primaire pour que nous ne soyons plus malades à cause du travail
– Le soutien des agent.e.s placé.e.s sous une double autorité, et la révision de la convention Lycées-Région en intégrant les demandes des syndicats
– La mise en place réelle d’une politique d’égalité femmes-hommes, et la mise en place du congé menstruel et hormonal
– Le respect des prérogatives des instances paritaires, et la réelle prise en compte des alertes des représentant.e.s des personnels

POINT 1 Pour avis : Ajustement d’organigramme de la DIIRES - Transformations d’emplois

Concernant la DIIRES, SUDCT a rappelé son opposition à l’embauche de contrats de projets, et à la multiplication des postes de direction ou responsables de missions dans les services, au détriment de l’encadrement de proximité.

SUD a également fait part de sa préoccupation concernant les engagements de la Présidente sur l’équilibre des sites entre Montpellier et Toulouse.

SUD a voté contre la structuration de la direction en termes d’encadrement supérieur.
Ont voté pour le collège employeur, l’UNSA et la FAFPT.
La CGT et la CFDT se sont abstenues.


Concernant la transformation d’emplois
, SUD a souligné les évolutions individuelles de carrière mais a déploré la perte d’un encadrement de proximité à la DELTAA, et la transformation de postes avec des changements de missions sans garantie de baisse de charge de travail sur les postes supprimés, donc avec le risque de report sur les collègues restants.

SUD s’est abstenu estimant qu’il ne s’agit pas de création de poste mais de transformations sans assurance que la charge de travail est allégée.
Ont voté pour le collège employeur, l’UNSA, la FAFPT, la CGT et la CFDT.

POINT 2 Pour information : Organisation transitoire de la Direction Générale (DGD CADME)

Projet présenté : Dans le cadre du départ au 1er août 2024 du Directeur Général Délégué du pôle Construction et Aménagement Durables, Mer et Environnement – CADME, il convient de mettre en place une organisation transitoire de la Direction Générale afin d’identifier les différents interim assurés sur les 3 directions du pôle.

Ainsi, dans un souci d’équilibre de la charge de travail et de cohérence transversale :
 La Direction de la Transition écologique et énergétique (DITEE), sera rattachée transitoirement au pôle Dynamiques Economiques Locales et Faire Ensemble (DGD DELFE)
 La Direction de la Mer (DIRMER), sera rattachée transitoirement au pôle Infrastructures, Transports et Mobilités de demain (DGD ITM)
 La Direction de l’Aménagement et de l’Immobilier (DAI), sera rattachée transitoirement au pôle Territoires, Jeunesse et Qualité de vie (DGD TJQV)

Par ailleurs pour les emplois directement rattachés au DGD CADME, des affectations transitoires seront également opérées.

Intervention de SUD

SUD voit dans ce projet le démantèlement de l’une des trois seules DGD montpelliéraines, et le possible démantèlement à suivre de 3 directions dont les dirtecteur.trice.s sont également basés.e.s à Montpellier.
Plusieurs questions attendent des réponses aujourd’hui :
Pourquoi n’y a-t-il pas de nomination d’un DGD par intérim ?
Combien de temps le provisoire est-il censé durer ? nous comprenons que c’est jusqu’à début 2025 ?
Pourquoi cette décision ?
Les directions elles-mêmes vont-elles être démantelées de la même manière que leur DGD ?
Où est l’équilibre des sites en termes de centres décisionnels et, à termes, des équipes ?

Cette réorganisation va à l’encontre de toutes nos attentes, et contrevient aux préconisations de l’expert qui alertait sur le besoin de pause dans les changements. Nous avons eu plusieurs réorganisations, des déménagements, des changements d’outils (qui continuent). Nous n’en pouvons et n’en voulons plus.

SUD rappelle que la DAI ne s’est pas encore remise de la fusion avec la DPMG, quand, à l’inverse, la DITEE et la DirMer ont enfin trouvé une organisation qui fait sens pour les agent.e.s, même si dans le détail elle est toujours perfectible.

Nous avons ainsi échangé hier en réunion d’information syndicale avec des agent.e.s qui apprécient la pluralité des métiers impliqués dans leur travail quotidien. Il y a du sens à travailler dans cette configuration, et un démantèlement de la DITEE ou de la DirMer serait vécu pour beaucoup comme un retour en arrière, du temps où la direction des ports était rattachée à celle des transports et où l’approche de la mer était beaucoup moins transversale, donc moins efficace et plurielle.

Certes, nous savons que la DirMer connaît des problèmes managériaux, et notre positionnement syndical reste le même : nous ne cautionnons pas les postes de Directeurs.trice.s adjoint.e.s, de projet, de missions etc… qui fleurissent un peu partout à l’inverse des encadrements intermédiaires, de proximité, qui ont tendance à être supprimés alors que les agent.e.s en ont davantage besoin, et qu’ils sont des gages de travail multisite.

SUD alerte le CST car pour les agent.e.s, c’est la réorganisation de trop, ou l’absorption de trop. Beaucoup ont l’impression de n’être plus que des pions, déplacé.e.s suivant les humeurs.

Les agent.e.s sont inquiets du devenir des fonctions mutualisées comme les référent.e.s budgétaires, ou celui des assistantes de direction qui risquent de connaitre des difficultés pour retrouver un poste équivalent en cas de suppression de la DGD. D’autres missions sont pour eux menacées, comme les postes en lien avec la maîtrise d’ouvrage dans les transports, ou la mission budget participatif de la DITEE.
L’inquiétude est aussi celle d’une réorganisation écran de fumé pour masquer une baisse de budget en lien avec l’environnement qui serait moins visible en cas de dislocation de la direction et du transfert des postes au sein d’autres directions au prétexte que l’approche environnementale via le Pacte Vert doit être systématique partout.

Le rapport présenté n’a donc rien de rassurant, n’a rien de transparent et ne répond à aucune inquiétude des collègues, au contraire. Les agent.e.s et notre syndicat s’y associe, craignent aujourd’hui l’étape d’après.

Précisions et réponses en instance

Départ du DGD le 1er août, de sa propre initiative. Il s’agit d’une organisation transitoire mais aucun recrutement n’est lancé et une réflexion est en cours pour la suite.
L’organisation définitive sera proposée en fin d’année pour 2025, et s’adaptera aux changements de Vice présidences, et aux enjeux de mi-mandat. L’administration s’adaptera.
Il n’y a pas d’intérim du DGS ou d’un DGD car cela engendre une charge de travail importante.
Les directions ont été dispatchées en fonction des liens entre politiques publiques, les syndicats se focalisent sur des scories (référent budgétaire, assistante…)

Il n’est pas évoqué là de restructuration des directions. On va voir comment ça fonctionne et on attend le mandat des élus sur ces politiques publiques
Mais il n’y aura plus de « grandes » réorganisations a l’ordre du jour, c’est fini. On ne peut pas tout anticiper et il y a besoin d’une chaine hiérarchique claire et efficace.

POINT 3 Pour avis : Approbation du procès-verbal de la séance précédente

Nos demandes de compléments ayant été intégrées, nous avons voté favorablement le PV qui a été adopté à l’unanimité.