Le COS est une association administrée par des représentant.e.s des personnels élu.e.s sur listes syndicales lors des élections professionnelles et par des conseiller.ère.s régionaux.ales désigné.e.s par arrêté de la Présidente de Région. Ensemble, ielles composent le Conseil d’Administration.
Son fonctionnement repose sur la mobilisation d’un bureau qui se réunit une fois par semaine environ.
Il est composé :
– d’1 président
– d’1 vice-président.e par syndicat élu
– d’1 trésorier.ère et son adjoint.e
– d’1 secrétaire et son adjoint.e
A ce jour, le syndicat SUD occupe le poste de secrétaire et assure une vice-présidence.
Les agent.e.s qui y adhèrent ont leur mot à dire lors de l’Assemblée Générale annuelle, mais aussi via leurs remontées au COS, par l’intermédiaire des organisations syndicales et/ou des permanent.e.s.
Rappelons tout de même ici que ce sont les représentant.e.s des personnels qui sont comptables des décisions prises, et non les permanent.e.s qui sont chargé.e.s de les mettre en œuvre et d’apporter leur expertise sur les divers sujets.
Le syndicat SUD a obtenu lors des négociations de 2017 sur le temps de travail et pour toutes les catégories d’agent.e.s, que le temps de participation à l’Assemblée Générale du COS soit comptabilisé comme du temps de travail effectif.
Cela se traduit dans tous les règlements de temps de travail par cette phrase : "Sont ainsi comptabilisés dans le temps de travail effectif : (sic) La participation aux instances liées à l’action sociale des services régionaux : Assemblées Générales ordinaires et extraordinaires fixées sur un jour normalement travaillé."
Pourtant, bien que chaque année notre syndicat œuvre pour que tout le monde puisse participer à l’Assemblée Générale, tant les agent.e.s des services généraux de Montpellier et Toulouse que les agent.e.s des lycées, des CREPS, des ports et des services territorialisés, nous nous heurtons à des réticences au sein du Bureau.
Nous avons ainsi dénoncé en 2022 la tenue d’une AG un mercredi après-midi, ne facilitant ni la participation des collègues en temps partiel, ni celle des agent.e.s des lycées qui avaient pour beaucoup terminé leur journée de travail.
Au final, ce sont toujours les mêmes qui se retrouvent à voter, et le quorum n’est pas atteint.
Il semblerait que cette année 2023, nous puissions enfin être entendus...
Au poste de secrétaire depuis le début de l’année 2023, notre représentante a œuvré sur plusieurs sujets, et a notamment obtenu que les éléments relatifs aux réunions du bureau du COS soient transmis aux titulaires comme aux suppléant.e.s, mais également de définir par avance l’ordre du jour des réunions pour favoriser le travail en amont des syndicats.
Il nous semblait évident d’obtenir au COS ce que nous demandons et/ou obtenons de la part de la collectivité pour le reste des instances…
Avec nos autres représentant.e.s, ielles ont aussi aidé à soutenir les permanent.e.s dans les missions du quotidien, en aidant les adhérent.e.s dans leurs démarches notamment.
Ielles participent également aux décisions au sein du Bureau et bien entendu, du Conseil d’administration.
A l’échelle des deux ex-régions, il n’y a aucune billetterie proposant une offre satisfaisante.
Jusqu’à 2022, un partenariat était passé avec VEGA-CE pour la billetterie et le loisir.
Malheureusement, l’offre de VEGA-CE ne couvre pas de manière satisfaisante l’ex Midi-Pyrénées sur les offres locales. Résultats : des collègues d’un site lésé.e.s, et des permanent.e.s qui passent beaucoup de temps à essuyer les critiques.
En 2023, le COS a opté pour TLC Occitanie, prestataire qui malheureusement ne couvre pas de manière satisfaisante l’ex Languedoc-Roussillon et a beaucoup tardé à mettre en place son site Internet et ses offres. Résultats : ce sont les collègues permanent.e.s de l’autre site qui ont passé beaucoup de temps à essuyer les critiques, et d’autres collègues qui se trouvent lésé.e.s.
Cette situation n’est pas tenable et, à SUD, nous souhaitons que les adhérent.e.s puissent disposer du choix entre les deux options, sachant par ailleurs que tout.e agent.e peut, de manière individuelle, adhérer à TLC (c’est ici : https://chrono-start.com/Inscription/Course/detail/c/2690).
Pour 2023, il serait ainsi plus judicieux de proposer le choix entre deux prestataires, en musclant davantage la procédure d’achat car nous aurions à redire sur celle de 2022, qui nous a contraint à supprimer notre vote favorable initial.
Grâce à la mobilisation de chacun.e, les prestations offertes progressent chaque année.
La situation financière difficile en cette rentrée a bien été prise en compte et l’ensemble des équipes du COS se démènent pour que les chèques cadeaux de fin d’année puissent être délivrés plus tôt.
Cela devrait permettre aux adhérent.e.s et leur famille de pouvoir passer les fêtes de fin d’année de manière plus sereine.
Pour les sorties, le succès est au rendez-vous et cela permet aussi de rencontrer d’autres collègues, sans ordinateur et sans outil de travail dans les mains !
Il reste des progrès à faire pour ce qui est de la pratique du sport sur le lieu de travail, les deux sièges étant traités différemment entre eux, et les collègues sur les territoires étant exclu.e.s de fait des offres proposées.
Nous sommes dubitatifs face à l’offre SKYLLEOS, qui nous incite à passer encore du temps sur un écran d’ordinateur et n’encourage pas à la déconnexion des un.e.s, quand de l’autre de nombreux.ses collègues ont des difficultés avec les démarches en ligne ou ne disposent pas des outils nécessaires pour en bénéficier.
Enfin, le RIFSEEP ayant été revalorisés trop faiblement pour de nombreux.ses agent.e.s ATTEE, l’inflation ayant entre temps fait son œuvre de sape du pouvoir d’achat, SUD souhaite sur les grilles des prestations soient revues afin de tenir compte des difficultés financières des agent.e.s les plus précaires.
A SUD, on aimerait aussi faciliter l’expression des adhérent.e.s et demander votre avis, ce qui n’est pas vraiment la volonté du bureau aujourd’hui…
Cela peut paraitre accessoire comme bataille, mais le droit aux loisirs et au temps pour soi fait bien partie des grandes luttes sociales de nos parents ou grands-parents.
Grâce à ces luttes, nous sommes passé.e.s à la journée de 8 heures : “8 heures de travail, 8 heures de loisirs, 8 heures de repos”, puis aux congés payés, le tout en pleine crise économique et entre deux guerres mondiales !
Ces victoires obtenues dans la lutte parfois violente, ont permis de démocratiser les loisirs, tout en réduisant le temps de travail et en augmentant les salaires ! Combien aujourd’hui tentent de nous faire croire que cela est impossible ?
Revendiquer aujourd’hui plus de loisirs, une hausse des salaires et la diminution du temps de travail, c’est donc aller dans le sens de l’histoire.
C’est refuser de devoir perdre notre vie à la gagner !
Pour en savoir plus :
http://www.franceculture.fr/histoire/aux-origines-de-la-journee-de-8-heures
http://www.alternatives-economiques.fr/histoire/1936-les-avancees-sociales-historiques-du-front-populaire-201605031217-00003401.html