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Sud CT Région Occitanie : Assemblée Générale 2023 du COS : notre analyse de la situation

Assemblée Générale 2023 du COS : notre analyse de la situation

La 2ème AG du COS de la Région Occitanie prévue le 9 octobre a été annulée faute de quorum. Une 2ème AG sans quorum requis sera convoquée mardi 17 octobre 2023 à 14h30.
Comme chaque année, SUD milite pour que la majorité des agent.e.s puissent y participer et faire entendre leur voix auprès des membres de l’équipe élue mais aussi auprès des conseiller.ère.s régionaux.ales qui seront présent.e.s. Nous avions demandé à l’administration que le DGS marque son soutien au fonctionnement du COS en produisant une note invitant à participer à l’AG. Il ne l’a pas faite. Espérons qu’il le fera pour la nouvelle date.
SUD sera présent à l’AG. On vous en dit plus sur ce qu’on défend et ce qu’on propose au COS pour vous !

Publié le 18 septembre 2023

SUD a enfin obtenu que l’AG se déroule sur un temps de travail, mais l’heure retenue ne le permettra pas.

Nous avons demandé lors de nos rencontres en bilatérale avec les services RH le 14 septembre que le Directeur Général des Services produise une note officielle aux établissements et aux directions pour rappeler que les divers règlements de temps de travail s’appliquent et que les agent.e.s peuvent venir sur temps de travail. Notre collectivité prônant les démarches participatives, cela ne devait pas lui poser de difficulté particulière...
Pourtant, aucune note du DGS n’a été transmise notamment aux autorités fonctionnelles, aucune consigne de report possible de la journée de télétravail n’a été donnée... Notre administration souhaite-elle vraiment que les agent.e.s puissent y participer ?

En 2022, l’AG ordinaire s’est tenue de justesse...
En 2023, l’AG ordinaire doit être reportée.
La tentation est grande de diminuer le quorum via un changement se statuts.

S’il doit y avoir un changement de statuts, il faudra aussi réfléchir à rendre le programme de l’AG plus attractif, via notamment un débat et un vote sur le programme et le budget prévisionnels de l’année suivante.
Voter sur le réalisé, cela ne motive pas grand-monde à venir de loin. Pourtant, les échanges que nous avons pu suivre cette année montrent que des adhérent.e.s ont envie de s’exprimer sur le choix des prestations.

Encore faut-il que l’équipe en place accepte que ces sujets puissent être débattus avec les adhérent.e.s...
Au vu de la propension à imposer ne serait-ce qu’une date et une heure d’AG, on peut légitimement se poser la question du mode de décision démocratique au COS.

C’est le bilan des décisions prises avant le renouvellement du bureau du COS en décembre 2022, ce qui n’est pas le plus passionnant nous en convenons.

SUD avait demandé que le programme d’activité de l’année suivante soit mis en débat, cela n’a jamais été accepté. Cela n’empêche pas que les adhérent.e.s ont le droit de venir s’exprimer en AG, dire leur satisfaction, mais aussi leurs critiques.

A SUD, par exemple, nous sommes très dubitatifs sur la prestation de cours en ligne.
Nous aurions également préféré dès 2023 offrir le choix aux agent.e.s de chacun des sites concernant la carte loisirs.
Nous aurions surtout souhaité qu’une consultation des adhérent.e.s soit réalisée pour connaître les prestations attendues.

Sur ces sujets, nos élu.e.s ont avancé et fait des propositions constructives.

Nous ne souhaitons pas que les activités sport ou culture du COS deviennent un levier de management pour le DGS.
Pour SUD, le COS n’a pas à participer à la nouvelle lubie managériale qui consiste à masquer la dégradation de nos conditions de travail (polyvalence, intensification, sur connexion, sous effectifs...) et à ne rien faire pour en réduire les risques sauf une action de communication autour du sport santé pendant le temps de travail.

Proposer une heure de sport sur temps de travail pour lutter contre la sédentarité qui s’est intensifiée avec le télétravail et la dématérialisation peut paraître être une bonne idée.
Pourtant, cela consiste à laisser le caillou dans la chaussure mais à mieux s’échauffer pour marcher avec !

En effet, malgré les alertes des membres de la F3SCT en mars 2023, aucune action de prévention primaire (= réduction voire élimination des risques à la source) n’est mise en place pour réduire la sédentarité sur poste : réduction du temps de travail, des visio conférences, encadrement des effets néfastes pour la santé de la dématérialisation à outrance...

Trop peu d’actions de prévention primaire sont mises en place en dehors de la pré-imprégnation ou d’actions ponctuelles pour les collègues des lycées, des CREPS, des ports ou des ERM, pourtant très concerné.e.s par l’usure professionnelle et les troubles musculosquelettiques (TMS).
Aucun plan d’ampleur de lutte contre les TMS n’est mis en place à la Région Occitanie.

Pire, le travail s’intensifie, le mode dégradé s’étend, ce qui provoque de la souffrance au travail, souffrance qui est un facteur d’explosion des TMS !
Par ailleurs, la Région fait-elle la chasse aux emplois du temps en alternance matin / après-midi qui sévissent de plus en plus dans les lycées ? Alors même que ces rotations nuisent à la santé et freinent la pratique pratique sportive ou culturelle collective ! Réponse : malgré nos alertes, non.

SUD planche sur des propositions en termes de pratique sportive, mais l’esprit est bien loin de la récupération idéologique managériale, qui s’inscrit dans la propagande managériale autour des Jeux Olympiques de 2024 (s Si si allez voirici : https://www.paris2024.org/fr/promouvoir-les-bienfaits-du-sport-pour-la-sante/

SUD milite pour la réduction du temps de travail pour chacun.e puisse libérer du temps pour faire du sport, avoir une activité ludique et/ou culturelle, cuisiner, jardiner, bricoler ou encore ne rien faire parce qu’il n’y a pas de raison que seul.e.s les milliardaires goûtent les joies de l’oisiveté et de la farniente !

SUD ne milite pas pour faire du sport unlevier de propagande managériale (marque employeur, engagement, bien-être au travail......

Revenons-en à notre AG... et aux moyens pour les syndicats de proposer des prestations à la hauteur des enjeux sociaux et sociétaux liés au COS : la subvention de l’employeur.

Nous ne pouvons que constater la baisse constante de la subvention allouée par la collectivité, même si elle a été plus élevée cette année. En effet, il faut regarder sa progression depuis 2019 et étudier la subvention théorique moyenne par agent.e potentiellement éligible au COS, et non le montant global annuel.

Statistiques utiles au 18 septembre 2023 Données COS

En effet, depuis 2019 les effectifs ont augmenté du fait des divers transferts de compétences (transports, FEADER...), de l’embauche (momentanée) des apprenti.e.s, ou encore de l’ouverture de nouveaux lycées en lien avec les besoins de la population sur les territoires.

En graphique, cela donne :

COS : Evolution subvention régionale moyenne par agent.e.s et par adhérent.e.s

Si la subvention par adhérent.e augmente en 2023, c’est surtout parce que le nombre d’adhérent.e.s au COS stagne voire diminue en même temps que la subvention 2023 augmente (un peu).

Cela signifie que si tout.e.s les agent.e.s éligibles adhéraient, alors les prestations devraient être revues à la baisse.

Nous devons obtenir une subvention indexée sur le nombre d’agent.e.s éligibles, et sur la masse salariale.
Tant que la collectivité ne s’engage pas financièrement, cela oblige à négocier chaque année, et à revoir à la baisse les prestations proposées, et les grilles de QF à la hausse... ce qui rend les prestations moins intéressantes notamment pour les plus bas salaires, les plus exposés à l’inflation.

Enfin, il faudrait étudier de plus près quel.le.s sont les agent.e.s qui n’adhèrent pas au COS afin de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un arbitrage financier ou bien d’une méconnaissance de l’existence du COS.

C’est ici le droit aux loisirs pour toutes et tous que nous défendons.