Pour rappel, nous avons invité via une lettre ouverte de l’Intersyndicale régionale notre Présidente à nous rencontrer.
Nous avons attendu environ 2 mois et avons enfin reçu sa réponse, qui en résumé nous renvoie vers le Directeur Général des Services tout en exprimant un désaccord profond avec nos alertes, et en rejetant la responsabilité de la dégradation du "dialogue social" sur les syndicats.
Nous avons répondu à ce courrier, et avons refusé, toujours en intersyndicale, la rencontre avec le DGS.
Nous sommes plusieurs organisations syndicales à avoir communiqué sur ces échanges, dans la transparence due aux personnels régionaux.
Le 14 septembre dernier, nous avons été invités par courriel à modifier nos communications qui seraient mensongères car si nous avions été au rendez-vous avec les DGS, nous aurions pu entendre de sa bouche que la Présidente était d’accord pour nous rencontrer, ce qui, a priori était évident à la lecture de sa réponse dans cette phrase « Aussi, dans la mesure où il me semble important d’échanger sur nos attentes respectives en termes de dialogue social, j’ai demandé au DGS de vous réunir dès la rentrée afin que les organisations syndicales et l’administration puissent partager leurs points de vue […]° »
Nous vous laissons relire la réponse en question : devait-on, selon vous, en déduire que la Présidente acceptait notre invitation à nous rencontrer ? Vous avez 4 heures !
Nous avons demandé quels éléments de nos communications posaient problème en termes de bonne information des agent.e.s, sans recevoir de réponse précise.
Cela fait maintenant deux semaines que nous avons refusé de voir le DGS, deux semaines sans nouvelle concrète de notre présidente qui écoute tout le monde et partout :
– les jeunes avec la rentrée climat
– une partie de la gauche "pour aller à l’idéal (enfin plutôt à Bram) et comprendre le réel "
– à la radio, à la télé
– au congrès national du Médef
– à la fête de l’Huma
– aux 40 ans du groupe Alpha
– aux matchs de la coupe du monde de rugby, avec une super ambiance a priori !
– à Arpajon pour la fête des haricots à la rencontre des forains
– dans diverses entreprises du territoire (trop long de les énumérer)
et on en passe...
Notre idéal à nous, c’est la reconnaissance de nos métiers notamment les métiers fortement féminisés, le progrès salarial, la reconnaissance des heures de travail, le respect des engagements pris, le respect du mandat des organisations syndicales donc des agent.e.s, l’arrêt du mode de travail dégradé dans les lycées, les CREPS mais aussi les services, pour que le service public régional envers notre jeunesse et les habitant.e.s d’Occitanie soit de qualité.