Nous appelons à la grève du travail, des tâches domestiques, de la consommation. Parce que seules nos voix, nos cris, nos actions visibles pourront faire bouger la société et le pouvoir pour enfin obtenir l’égalité.
Solidarité avec les femmes du monde entier !
Le 8 mars, nous serons en grève en solidarité avec nos sœurs confrontées aux guerres qui sévissent dans le monde.
En solidarité avec celles qui font face à des bombardements massifs, à l’exode, sont victimes de viols de guerre, peinent à nourrir leur famille et elles-mêmes.
En solidarité avec toutes celles qui se défendent farouchement pour recouvrer leur liberté et leurs droits.
NON à la réaction, NON à l’extrême droite
Les idées d’extrême droite qui prônent la haine de l’autre, le racisme, la misogynie, la LGBTQIAphobie, remportent des succès électoraux partout dans le monde, se banalisent. En France, le gouvernement et la droite en reprennent à leur compte.
La loi immigration votée en décembre dernier en est un exemple. Même si un tiers des dispositions, comme celles instituant la préférence nationale ont été invalidées par le Conseil constitutionnel, cette loi raciste s’attaque au droit d’asile et à tou·te·s les sans papiers.
Nous réclamons l’abrogation de la loi immigration et la régularisation de tou·te·s les sans-papiers.
Nous voulons vivre et pas survivre !
Les inégalités salariales, les bas salaires et désormais l’inflation dégradent les conditions de vie. Les femmes représentent 62% des personnes payées au SMIC et 70% des bénéficiaires des banques alimentaires. Plus de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. 300 000 personnes dont 3000 enfants vivent dans la rue. Certaines en meurent.
Nous demandons la hausse des salaires, la revalorisation des minimas sociaux, la construction massive de logements sociaux.
Du travail et des salaires décents
Les femmes, notamment les mères isolées, sont particulièrement impactées par la vie chère, elles occupent des emplois mal rémunérés, sont souvent percutées par la précarité et le temps partiel imposé et touchent un salaire en moyenne ¼ inférieur à celui des hommes. Les femmes, dont les retraites sont 40% inférieures à celles des hommes, sont encore plus impactées par la dernière réforme.
Nous réclamons l’abrogation de la réforme Macron des retraites, des lois qui pénalisent les chômeurs·euses et les bénéficiaires du RSA. Nous réclamons la revalorisation des métiers féminisés (éducation, soin, nettoyage…), l’égalité salariale, l’interdiction du temps partiel imposé, la transformation des CDD en CDI. Nous voulons la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités.
Des services publics au service de nos besoins
L’idéologie libérale vise à casser et à privatiser les services publics : hôpital, école, EHPAD, logement. Ce sont les femmes qui compensent cette carence auprès des enfants comme des plus âgé·e·s, des malades, au détriment de leur carrière, de leur autonomie financière, de leur santé.
Elles assument la grande majorité des tâches domestiques et d’éducation des enfants. Elles portent une charge mentale les obligeant à devoir constamment tout planifier.
Nous voulons des services publics de qualité et réclamons la création de services publics de la petite enfance et de la perte d’autonomie.
Nous voulons du temps pour vivre, un partage égal des tâches, une réduction du temps de travail pour toutes et tous.
Notre corps nous appartient
Le droit à l’avortement est un droit fondamental
Nous réclamons la réouverture de tous les centres d’interruption volontaires de grossesse fermés. Nous voulons inscrire dans la Constitution le droit à l’avortement de façon réellement protectrice.
Macron appelle à un “réarmement démographique », aux relents pétainistes et natalistes, comme si le désir d’enfant dépendait de l’injonction politique et nous prépare un congé de naissance tout en pointant du doigt des parents « défaillants ».
LGBTQIA, nous voulons pouvoir faire nos choix de vie, vivre librement notre orientation sexuelle, nos identités.
Handicapées, nous subissons toutes les violences.
Nous sommes privées de nos droits à l’autonomie, à l’éducation, à l’emploi, aux soins, et à la procréation.
Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle à l’ensemble de l’espace public et à tous les lieux et bâtiments.
Stop aux violences sexistes et sexuelles
#MeToo est partout, dans tous les milieux. L’impunité persiste, 1% des viols sont condamnés.Macron se permet d’ apporter son soutien à Depardieu, mis en examen pour viol et se porte ainsi garant de tout un schéma d’oppression. Les violences obstétricales et gynécologiques (VOG) sont systémiques et impunies. 9% des femmes se disent victimes de brutalités dans le soin selon le Haut Conseil à l’Égalité. Ce dernier insiste sur la persistance du sexisme chez les plus jeunes.
Quand 56% des victimes de violences sexuelles sont des mineur·e·s et 160 000 enfants victimes par an, Macron décapite la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants et fait silence sur les 30 000 témoignages recueillis.
Alors que la France accueillera cet été les Jeux Olympiques et Paralympiques, nous demandons la mise en place d’actions concrètes pour lutter contre toutes les violences sexistes et sexuelles, protéger les victimes et combattre les réseaux de traite prostitutionnelle et de proxénétisme
Nous voulons restaurer la CIIVISE dans son but initial et suivre ses recommandations.
Nous réclamons trois milliards pour lutter contre les violences, l’application des lois existantes, le vote d’une loi-cadre contre les violences masculines à l’encontre des femmes, des enfants et des minorités de genre.
Éduquer à l’égalité, un enjeu majeur
Une éducation à l’égalité doit permettre aux enfants de comprendre les mécanismes de domination s’exerçant dans notre société.
Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la vie affective et sexuelle qui intègre les notions de désir et de plaisir, d’une éducation au consentement et à l’égalité.
Africa 93, Assemblée des femmes, Attac, CGT, Collectif CIVG Tenon, Collectif National pour les Droits des Femmes, Coordination des associations pour le Droit à l’avortement et la contraception, Coordination française pour le lobby européen des femmes , Diplomatie Féministe Femmes d’Avenir, les Effronté-es, Femen, Femmes contre les précarités, le chômage et les discriminations, Femmes Egalité, Femmes Solidaires, Fondation Copernic, FSU, Las Rojas, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Maison des femmes Thérèse Clerc de Montreuil, Marche Mondiale des Femmes France, Mémoire traumatique et victimologie, Mouvement des Femmes Kurdes en France-TJK-F, Mouvement du Nid, Organisation de Solidarité Trans, Osez le Féminisme, Planning Familial, Réseau féministe Ruptures, SKB ( Union des Femmes Socialistes Turquie), Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques, Union étudiante, Union nationale des étudiants de France, Union Nationale des Familles de Féminicides, Union syndicale Solidaires, Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes
En soutien :
Les Écologistes, Ensemble !, France Insoumise, Gauche Démocratique et Sociale, Gauche Ecosocialiste, Génération.s, Jeunes Génération.s, Jeunes socialistes, Nouveau Parti Anticapitaliste, NPA-Nouveau Parti Anticapitaliste Jeunes, Parti Communiste Français, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti de Gauche, Parti Socialiste, Place Publique, Pour l’Ecologie Populaire et Sociale, Rejoignons-nous, Union Communiste Libertaire
Monsieur le Ministre,
La fédération SUD Collectivités Territoriales dépose un préavis de grève pour le vendredi 8 mars 2024 (ce préavis comprend la nuitée en amont de cette journée pour les personnels travaillant en horaires décalés). Ce préavis concerne l’ensemble des personnels titulaires, stagiaires, contractuel·le·s et auxiliaires de la fonction publique territoriale et des établissements publics (y compris ceux présentant un caractère industriel et commercial).
Les inégalités entre les femmes et les hommes persistent et continuent de s’aggraver. SUD CT continue de porter de nombreuses revendications, concernant notamment : la réduction des écarts salariaux femmes/hommes, la revalorisation des filières féminisées, la neutralité des congés maternité, un congé parental mieux réparti entre les parents et mieux rémunéré, de vrais engagements concrets pour les femmes victimes de violences sexiste et d’agressions sexuelles.
Pour la Fédération SUD Collectivités Territoriales, le 8 mars est une journée de luttes et de revendications pour les droits des femmes.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos salutations distinguées.
Pour la Fédération SUD-CT,
La secrétaire
09 - FOIX : 15H30 Halle de la Villote
11 - CARCASSONNE : 17h30 portail des jacobins
11 - NARBONNE : samedi 9 mars : 11h devant les halles
12 - DECAZEVILLE : 17h30 jardin public
12 - MILLAU : 18h sous préfecture
12 - RODEZ : 12h30 place d’armes
12 - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE : 17h30 kiosque St Jean
30 - ALES : 10h30 sous-préfecture
30 - BAGNOLS SUR CEZE : 15h40 Monument aux Morts
30 - NIMES : 14h30 Maison carrée
31 - ST GAUDENS : samedi 9 mars : 11h place de la poste
31 - TOULOUSE : 14h Capitole et le 7 mars, manif (non mixte) de nuit à 19h place Saint Pierre
32 - AUCH : 12h Patte d’Oie (Place de Verdun) puis 14h atelier d’éducation populaire à LéVA
34 - AGDE : 14h moulin des évêques
34 - BEDARIEUX : 10h30 Maison des syndicats
34 - BEZIERS : 10h30 Place David d’Angers (Bourse du Travail).
34 - GANGES : 11h30 Grillades féministes devant la maternité menacée de fermeture + 12h30 Manifestation
34 - LODEVE : 15h40 Jardin de Luteva
34 - MONTPELLIER : 14h30 au départ de l’Opéra Comédie
34 - SETE : 11h place de la Mairie
46 - CAHORS : 10h place Bergon - devant l’hôpital + rassemblement à partir de 15h40 Place Mitterrand
46 - FIGEAC : 13H30 place du foirail
48 - MENDE : 17h30 place de la république
65 - TARBES : 17h30 ET 19H place de Verdun
66 - PERPIGNAN : 10h30 Place de Catalogne
66 - PRADES : 15h40 place de l’église
81 - ALBI : 11h30 fabrication de pancarte puis 14h Place du Vigan
82 - MONTAUBAN : 17h30 médiathèque