Le 25 novembre, c’est la journée internationale contre les violences faites aux femmes, et personnes perçues comme femmes, lors de laquelle nous manifestons en solidarité avec et pour les femmes du monde entier, avec toutes celles et ceux qui ne peuvent pas parler, qui subissent des violences machistes et patriarcales : les femmes iraniennes et kurdes en révolte pour leur liberté, avec les femmes afghanes que le régime des Talibans cherche à faire disparaître totalement de l’espace public, avec les femmes Libanaises, Palestiniennes et leurs enfants qui sont les premières victimes du génocide, les femmes Martiniquaises et de Mayotte qui subissent de plein fouet les violences coloniales et la crise économique.
La violence patriarcale s’exerce partout, à l’encontre des femmes, des enfants et des personnes LGBTQIA+.
La victoire des masculinistes Mileil en Argentine ou Trump aux États-Unis, la progression de l’extrême-droite en Europe et dans le monde sont un grave danger pour les femmes. La progression de l’extrême-droite en Europe est un grave danger pour les femmes. Partout où l’extrême droite et une partie de la droite poreuse à ses idées sont au pouvoir, elles sont les premières victimes de politiques réactionnaires. ».
Un des mots d’ordre de la mobilisation de 2024 exprimera la solidarité internationale : « Jin, Jihan, Azadi », autrement dit « Femme, Vie, Liberté ».
En 2023, ce sont encore 103 féminicides qui ont été commis par un conjoint ou un ex-conjoint : des femmes assassinées parce qu’elles sont femmes.
Les femmes âgées de plus de 70 ans ne sont pas prises en compte dans les enquêtes sur les violences, alors qu’elles représentent 21% des féminicides.
50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public.
85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe et la montée des idées d’extrême droite dans tous les pans de notre société a amplifié ces brutalités.
Une femme en situation de handicap sur cinq a été victime de viol.
160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille
La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).
Les femmes sont les victimes de 94 000 viols ou tentatives par an dont 8 000 au travail.
En 2014, une femme sur cinq indiquait avoir été confrontée à une situation de harcèlement sexuel au cours de sa vie professionnelle. Une enquête IFOP de 2019 annonçait que 6 européennes sur dix avaient été un jour confrontées, au cours de leur carrière professionnelle, à des violences sexistes ou sexuelles.
Les violences sexuelles et sexistes au travail touchent en immense majorité les personnes perçues comme femmes. Elles peuvent prendre plusieurs formes : harcèlement sexuel, sexisme hostile, agressions... Ces agissements peuvent avoir des conséquences très graves sur l’état physique et moral de celles-ci. Ils sont peu/mal pris en charge par les employeurs. De plus, la grande majorité des plaintes sont classées sans suite.
Depuis le 1er mai 2020, le décret 2020-256 impose aux collectivités de mettre en place des dispositifs de recueil, de signalement et d’orientation des victimes de violences sexistes et sexuelles.
Le dispositif de signalement doit s’accompagner d’actes concrets, dont, l’éloignement de l’agresseur pour garantir un environnement professionnel sécurisé à la victime. De la même manière, l’impact des violences conjugales sur le travail doit être pris en considération (aménagement du travail, accompagnement social…).
En Occitanie, la Région progresse sur ce terrain via :
➢ La mise en place de communications et informations régulières des agent.e.s sur les questions de discriminations
➢ La mise en place de formations pour l’ensemble des agent.e.s sur la notion de consentement, le harcèlement sexuel, les comportements sexistes, les agressions sexuelles, le viol et toute action dégradante contre les femmes, avec des progrès à faire sur les personnes perçues comme femmes.
Sur les violences sexistes et sexuelles dans le monde du travail, SUDCT Région revendique :
➢ L’intégration effective des violences sexistes et sexuelles au travail dans le Document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) ainsi que dans le programme annuel de prévention
➢ Le déclenchement automatique d’une enquête, même quand l’auteur n’est pas un collègue de travail, mais un prestataire, un usager, un bénévole. S’assurer que les salarié·es sont protégées, y compris dans le cas où c’est un prestataire qui cause la violence sexiste ou sexuelle
➢ L’obligation de diffusion des informations sur les droits et démarches en cas d’agissements sexistes et violences sexuelles
➢ La protection des femmes, l’octroi systématique de la protection fonctionnelle et pour la reconnaissance comme accident de travail de toutes ces situations de violences sexistes et sexuelles
➢ La prise en charge par l’employeur de tous les frais médicaux, notamment ceux de psychologue
➢ La mise en place de réelles politiques de prévention des Violences Sexistes et Sexuelles au travail
Parce que les violences conjugales ont des conséquences sur le travail, SUDCT Région Occitanie revendique pour les personnes victimes de ces violences :
➢ Une aide à la recherches de logement ou pour des démarches de soutien psychologique, et une priorité d’accès aux logements dans le cadre de l’action sociale ou des logements dans les lycées
➢Une priorité en termes de mobilités professionnelles
SUR CES SUJETS NOUS NE LÂCHERONS JAMAIS RIEN ET VOUS POURREZ NOUS RETROUVER DANS LES CORTÈGES FÉMINISTES LORS DE CHAQUE MOBILISATION.
11 - CARCASSONNE : 10h30 Monument aux morts
12 - RODEZ : 10h Place d’Armes
30 - NÎMES : 16h30 Place de la Maison Carrée
31 - TOULOUSE : 14h St Cyprien
32 - AUCH : 10h30 Place de la République
34 - MONTPELLIER : 14h Place de la Comédie
34 - BÉZIERS : 15h Parvis du Théâtre
65 - TARBES : 15h Square Trélut derrière Tribunal
66 - PERPIGNAN : 10h30 Place République
82 - MONTAUBAN : 14h Place Pénélope