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Sud CT Région Occitanie : 10 novembre 2025 11h31 : à partir de maintenant, les femmes travaillent "bénévolement"

10 novembre 2025 11h31 : à partir de maintenant, les femmes travaillent "bénévolement"

A partir du 10 novembre à 11h31, les femmes travaillent "bénévolement".
En étant payées 14.2% de moins que les hommes (source INSEE 2024), les femmes travaillent "gratuitement" pendant mes 31.5 jours ouvrés. En d’autres termes, s’il y avait une égalité des salaires en France, elles pourraient s’arrêter de travailler le lundi 10 novembre 2025 à 11h31.

Publié le 10 novembre 2025

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  • 10 novembre 2025 11h31 : à partir de maintenant, les femmes travaillent (…) : le lundi 10 novembre 2025

En 1972, après de grosses mobilisations, les femmes ont obtenu dans la loi "à travail égal, salaire égal".

En 2024, il existait encore 22.3% d’écart de salaires tous temps de travail confondus, tous secteurs réunis, entre les femmes et les hommes.
Et 14.2% d’écart de salaire moyen entre les femmes et les hommes à temps plein, dans les secteurs public et privé, pour les entreprises de plus de 10 salarié.e.s.

Solidaire exige :
 l’égalité salariale : à travail égal, salaire égal
 l’égal accès à la promotion professionnelle et à tous les métiers
 la revalorisation des salaires des métiers à prédominance féminine et la reconnaissance des qualifications, des responsabilités et de la pénibilité (horaires, amplitude, rythmes de travail...)
 un véritable plan d’action pour permettre l’articulation vie privée / vie professionnelle
 le respect des lois et des dispositifs relatifs à l’égalité professionnelle et salariale et des sanctions contre les employeurs ne respectant pas leurs obligations en la matière
 la rémunération et le partage des congés parentaux financés par une cotisation patronale
 de véritables mesures contre le harcèlement sexuel au travail

Le syndicat SUDCT de la Région Occitanie a obtenu que les écarts de rémunération soient analysés finement au sein de notre collectivité en tenant compte de ce qui crée des inégalités sur la fiche de paie : missions qui donnent droit à une NBI, sujétions, rémunération des heures supplémentaires ou des astreintes... certaines des composantes de notre rémunération sont influencées par notre genre, en local comme au national.

A cela s’ajoutent les temps partiels, les interruptions de carrière pour la parentalité qui freinent l’avancement, et le plafond de verre qui entraîne une forme d’auto-censure des femmes quand il s’agit de postuler sur des missions à responsabilité.

Il faudrait ainsi ajouter le retard à combler dans la nomination de femmes sur des postes d’encadrement et sur des postes à technicité dans les lycées et les CREPS, sans oublier la reconnaissance des qualifications des métiers fortement fémlinisés, souvent sous-payés.

Le syndicat SUDCT est le syndicat le plus investi sur la cause des femmes, et de toutes les femmes, des encadrantes aux agentes d’exécution, nous n’oublions personne.

Quand on fait progresser la situation des femmes dans le travail, on fait progresser la situation de tous les travailleurs !