Le miroir aux alouettes agité par le premier ministre ATTAL c’est l’expérimentation de la semaine en 4 jours.
Pour SUDCT et Solidaires en général, la semaine en 4 jours ce n’est ni plus ni moins que du temps de travail compressé détériorant ainsi un peu plus les conditions de travail.
Nous sommes loin du progrès social tant vanté par ce gouvernement !
Après le développement du télétravail et la mise en place du flex-office pour les services généraux, mise en place sans l’admettre et surtout sans en évaluer les conséquences malgré nos alertes depuis plusieurs années, on peut s’interroger sur les motivations que pourrait avoir notre collectivité pour un éventuel passage à la semaine EN 4 jours :}}
– des attentes de gains financiers sur les espaces de travail rognés et flexibilisés
– la mise à mal des collectifs de travail déjà fragilisés par le télétravail et l’individualisme porté par le mode de management néo-libéral, et la possible développement d’une prime au mérite (=CIA, comme écrit dans les Lignes Directrices de Gestion 2024-2029)
– l’allongement de la durée d’ouverture des services avec des moyens en personnels limités, posant des questions de sécurité
– la limitation du nombre des RTT, voire leur suppression à termes
La question n’a pas encore fait l’objet d’échanges avec la Région Occitanie, mais il est important de réfléchir en amont et collectivement aux conséquences concrètes de ce type de mesure sur nos conditions de travail, afin de mieux anticiper que ce qui s’est passé pour le télétravail par exemple.
Pour améliorer nos conditions de travail, la question de la réduction du temps de travail est cruciale. Pour SUD CT Région Occitanie c’est la semaine à 32 voire 28 heures sans perte de salaire, de 4 ou 5 jours au choix.
Cette revendication permet de partager le travail en créant des emplois.
C’est travailler moins pour travailler toutes et tous !