La retraite progressive consiste pour l’agent.e public.que qui, à l’approche de la retraite, choisit de diminuer sa quotité de travail et d’exercer son activité à temps partiel, à cumuler sa rémunération avec une fraction de sa pension de retraite définitive.
Elle est ouverte à trois conditions :
- être à 2 ans ou moins de l’âge d’ouverture des droits (âge légal) applicable à l’agent.e ;
- disposer d’une durée d’assurance tous régimes de retraite égale à 150 trimestres au moins ;
- exercer son activité à temps partiel à titre exclusif.
La CNRACL a mis en ligne les détails de ce qu’il faut savoir avant de se lancer.
La Collectivité peut refuser la demande de l’agent.e.
Sachant que, vu les niveaux de salaires hors primes, cela risque de ne pas être donné à tout le monde de pouvoir en bénéficier !
– comment compenser la perte d’un nombre d’heures de travail dans les services, les CREPS et les lycées, et ce autrement qu’en accumulant les "postes" d’apprenti.e.s et de stagiaires, surtout s’ielles ne sont pas embauché.e.s par la suite !
– comment organiser le temps de travail des équipes, comprenant des temps partiels de plus en plus nombreux (thérapeutiques, parentaux, retraite progressive...) ?
– comment favoriser la transmission de savoirs entre celles et ceux sur le départ, et de nouveaux.elles arrivant.e.s ?
– comment ne pas surcharger de travail celles et ceux qui restent ?