Prendre votre avenir en main, individuellement et collectivement et cesser de subir sans avoir les moyens de vous défendre.
Vous êtes victime de racisme sur votre lieu de travail ?
Vous êtes victime de harcèlement moral ? de violences sexistes ou sexuelles ?
Vous aimeriez que la situation des femmes en situation de ménopause ou d’endométriose soit enfin prise en compte, sans tabou, par notre employeur ?
Vous pensez que votre poste n’est pas suffisamment sécurisé et que vous manquez de moyens pour travailler ?
Vous en avez marre des réorganisations, de la surcharge de travail, de ne pas connaître vos droits ?
Vous vous sentez seul.e ? Loin ? Vous avez besoin d’aide ?
Le syndicat est l’outil qui est à disposition des travailleur.euse.s pour s’organiser collectivement car vous êtes plusieur.e.s à connaître les mêmes difficultés, et que c’est ensemble qu’on pourra faire bouger les lignes.
Pour cela, il faut bien connaître la réglementation, et surtout apprendre à se défendre seul.e et surtout collectivement. Notre syndicat ne vous vendra pas de mutuelle, ne vous dira pas que vous nous devez votre carrière (nous estimons que les avancements de grade et les promotions internes vous les devez d’abord à vous-même et non aux syndicats, c’est s’arroger un pouvoir que nous n’avons pas), ni du rêve, et ne vous conseillera pas de vous taire.
La situation à la région est dégradée, nos élu.e.s préfèrent financer la guerre et des autoroutes inutiles que de financer nos postes et la prévention des risques professionnels pour protéger notre santé au travail.
Mais nous avons un outil pour nous défendre : le syndicat.
REJOIGNEZ-NOUS : Formulaire papier
ou formulaire dématérialisé
– nous utilisons nos journées de décharge syndicale pour travailler les dossiers, vous rencontrer, vous accompagner ;
– nous formons nos adhérent.e.s car chacun.e a droit à 12 jours de formation syndicale par an, nous les informons et les consultons en permanence sur les sujets qui les concernent,
– nous informons et sensibilisons l’ensemble des agent.e.s via des communications papier et surtout via notre site Internet ;
– nous travaillons avec nos adhérent.e.s, entre membres SUD élu.e.s des différentes instances (CST, F3SCT, CAP, COS, CNAS) pour être cohérent.e.s entre nous, et dès que possible en intersyndicale à condition que le travail soit réellement collectif et que les syndicats ne se contentent pas de simplement signer nos courriers, ce qui est trop souvent le cas ;
– nous sommes actifs au sein de notre fédération, notamment dans la lutte contre l’extrême droite qui menace particulièrement le territoire régional et le Conseil Régional,
– nous militons hors du cadre strict du travail, dans divers collectifs qui nous permettent d’être particulièrement informé.e.s sur les risques des nouvelles technologies par exemple (Intelligence Artificielle, vidéosurveillance...).
– nous utilisons les instances pour tracer nos demandes et alertes, les élu.e.s ne pourront pas dire qu’ielles ne savaient pas. Mais pour cela, il faut siéger et sérieusement préparer les dossiers.
– nous attaquons au Tribunal quand nous le pensons nécessaire. Nous attendons ainsi deux jugements sur le RIFSEEP, et avons attaqué les nouveaux règlements de temps de travail de 2025.
– nous avons également saisi la Défenseure des Droits, qui instruit un dossier sur le risque de discrimination à la maladie dans les Lignes Directrices de Gestion ;
– nous travaillons toujours en respectant les valeurs fortes qui sont les nôtres, celles de SUD Solidaires : antiracisme, antifascisme, validisme et toute discrimination et défendons le féminisme, l’écologie, les LGPTQIA+... Cela nous donne une colonne vertébrale : nous savons ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas.
– nous avons adopté une charte en décembre 2024 pour lutter contre les Violences Sexistes et Sexuelles en interne. Notre espace syndical doit être un endroit sûr pour tout.e.s nos adhérent.e.s. Nos statuts prévoyaient déjà de ne pas syndiquer des personnes prônant le discours de l’extrême droite.
– nous travaillons avec une avocate qui accompagne nos adhérent.e.s avec un tarif militant ;
– nous relevons de la Charte d’Amiens, et ne sommes pas affilié.e.s à un quelconque parti politique. Cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas engagé.e.s sur un champ politique, car toute expression publique est en soi politique. Nous nous engageons dans des luttes professionnelles locales et nationales (salaire, retraite, conditions de travail, défense du service public) et extra-professionnelles : contre le sexisme et les violences faites aux femmes, contre la répression policière et judiciaire, contre les projets écocides (bassines, autoroutes, avions...), contre le racisme et les idées et partis qui les incarnent de l’extrême droite, contre le génocide en Palestine et contre la guerre et le colonialisme en général... en résumé, contre le capitalisme et ses prolongements que sont la guerre, le fascisme et le patriarcat.
Nous défendons une société autogérée, tolérante, inclusive, une presse libre, un service public doté des moyens nécessaires pour les transports, l’école, le logement, les hôpitaux, la culture, le sport, avec une sécurité sociale à 100% pour tout le monde, une agriculture respectueuse de l’environnement...
En 2026, il y a aura les élections municipales où de nombreuses collectivités risquent de basculer à l’extrême droite, notamment au sein de la région. En 2028, ce seront les élections régionales, avec le même risque, alimenté par un dialogue social local qui ne laisse aucune marge de négociation pour nos syndicats.
Il faudra être solides et bien organisé.e.s pour résister à cela et pour se battre contre les coupes dans les effectifs des lycées mais aussi des services que la Région semble envisager.
Il est temps de rejoindre un syndicat qui ne se tait pas, qui ne se compromet pas, qui a des valeurs et défend tout le monde, des plus précaires aux encadrant.e.s (menacé.e.s de disparition dans les lycées, sous pression pour celles et ceux de proximité dans les services généraux).