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Sud CT Région Occitanie : 28 mars : on lâche rien car on va gagner !

28 mars : on lâche rien car on va gagner !

Macron bloque, la police débloque, tape, gaze, mutile, insulte...

Cette réforme ne tient plus qu’à coups de matraque et de gaz lacrymogènes.
La jeunesse est sortie, elle ne rentrera pas de sitôt.
Il faut accompagner les colères ! On va gagner, sur les retraites, et après sur tout le reste parce qu’on en a marre !

RDV manifs en bas de page

Publié le 26 mars 2023

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  • 28 mars : on manifeste encore plus grand enh Occitanie !!!! : le mardi 28 mars 2023

Notre représentante a participé à la délégation de l’intersyndicale interprofessionnelle de l’Hérault qui a rencontré Mme Carole DELGA, Présidente de Région Occitanie, avant la manifestation du 23 mars à Montpellier.

Si le constat d’une réforme injuste et d’un gouvernement qui n’entend rien est partagé, si la solidité de l’intersyndicale est soulignée par toutes et tous, on ne peut se contenter de la seule solution du Référendum d’Initiative Populaire comme issue démocratique à la crise actuelle, en plus d’un espoir collectif que le Conseil Constitutionnel censure la loi.

La démocratie s’est emparée de la rue, la jeunesse s’est pleinement saisi de sa citoyenneté dans l’espace public, n’en déplaise à celles et ceux qui condamnent toute manifestation non déclarée en ignorant que cela ne la rend pas illégale pour autant.

1/ Rappeler que la jeunesse est un élément moteur de la mobilisation et interpeler la Présidente comme ayant un rôle essentiel au travers de la compétence régionale sur les lycées.
Nous lui avons rappelé le courrier qui lui a été adressé en janvier 2023, resté sans réponse de sa part, lui demandant d’intervenir pour sécuriser les jeunes face à la répression policière et ainsi permettre leur émancipation.

2/ Alerter sur l’allusion faite par Macron lors de son discours télévisé, comparant les manifestant.e.s aux factieux.ses trumpistes ayant pris d’assaut le Capitole qui n’est qu’un alibi pour justifier la répression violente et armée des manifestant.e.s.
En effet, depuis le début de ce mouvement, il y a une répression syndicale, une répression politique, une répression judiciaire (gardes à vue injustifiées voire abusives...), une atteinte à la liberté de la presse et des violences policières qui font que la France est dans le viseur de l’ONU ou d’Amnesty International.

Les droits des manifestant.e.s sont bafoués, sachant que les manifestations non déclarées ne sont pas illégales à partir du moment où elles ne sont pas interdites.

Il s’agit d’une volonté de mise au pas de la jeunesse, des travailleur.euse.s, à commencer par les femmes.

Trois ans après jours pour jours, le gouvernement a par deux fois actionné le 49.3 pour imposer sa réforme des retraites.
La 1ère fois nous étions confiné.e.s.
Ce c’est pas le cas pour la seconde. Les colères sont lointaines, il est normal aujourd’hui de les accompagner.

Nous n’accepterons pas que des manifestant.e.s soient mutilé.e.s à vie comme notre camarade de Sud Rail, éborgné par la police jeudi dernier à Paris.
Nous n’accepterons pas qu’encore une fois, la justice ferme les yeux sur les déficiences et la violence disproportionnée du maintien de l’ordre. Nous ne pourrons pas entendre un autre acquittement, comme celui prononcé en décembre 2022 pour le CRS qui éborgné un syndicaliste de Sud Santé Sociaux lors des manifestations contre la loi travail en 2016, avec le même type de grenade que celle qui a éborgné le camarade de Sud Rail la semaine dernière.
Ce CRS n’avait pas le droit d’utiliser cette arme, ne savait pas l’utiliser, l’a mal utilisée techniquement et en dehors de toute légitime défense. Mais par soucis de ne pas "castrer les CRS", et parce que la peur ressentie par un policier semble justifier le pire, il a été acquitté.

Nous n’oublierons pas, nous ne pardonnerons pas. Nous n’avons pas peur de nous mobiliser et de gagner !

C’est le gouvernement qui a peur aujourd’hui d’envoyer des ministres ou des député.e.s face aux administré.e.s ! C’est Macron qui a peur d’aller voir un match de foot ou de dîner avec un roi !

Nos luttes actuelles, pour les retraites, pour ne pas perdre nos vies à la gagner mais aussi et surtout pour notre liberté d’expression, font la une de la presse internationale !

Aude :
Carcassonne : 14h30, square Gambetta.
Narbonne : 14h30, théâtre.
Ariège :
Foix : 14h, allées de Villote.
Aveyron :
Rodez : 12h au jardin Public
Villefranche de Rouergue : 17h30 Place de la République
Decazeville : 11h30 au jardin public
Millau : 12h devant la gare
Saint-Affrique : 12h au Kiosque
Gard :
Nîmes : 14h30, jardin de la Fontaine.
Le Vigan : 18h, mairie.
Alès : 10h, à la sous-préfecture.
Bagnols-sur-Cèze : 10h30, Monument aux Morts.
Uzès : le10h, place de la mairie.
Gers :
Auch : 10h30, allées Lagarrasic
Haute-Garonne  :
Toulouse : 15h, Saint-Cyprien
Muret : 15h, Place Niel
Saint-Gaudens : 15h, Place Jean Jaurès
Hérault :
Bédarieux : maison des syndicats 10h30
Béziers : bourse du travail 10h30
Clermont-l’Hérault : 11h allées Salengro
Ganges : 12h30 mairie
Lunel : 11h30 place de la République
Montpellier : 10h30 place Zeus
Sète : 10h30 place de la mairie
Lot :
Cahors : 14h, Place Miterrand
Figeac : 14h30, parking du lycée Champollion
Biars sur Cère : 10h, Place de la mairie
Lozère :
Mende : 15h30 1 place Urbain V
Hautes-Pyrénées :
Tarbes : 10h à la Bourse du travail
Tarn :
Albi : 14h30, Place du Vigan.
Castres : 11h, Place Soult.
Tarn-et-Garonne :
Montauban : 10h Eplanade des Fontaines
Pyrénées-Orientales :
Perpignan : 10h30, place Catalogne.
Prades : 14h30, Allées de la plaine Saint Martin